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    *L’« Affaire » consiste en un feuilleton -  vieux de plus de 10 ans -  se rapportant à un « contrat » passé entre la famille d’Hilaire Grondin et la Mairie de St Denis ; lequel « contrat » donnait aux consorts Grondin la liberté de construire un gros immeuble – sur la RD 42, à la vue de tous !,  propriété future des enfants Karine et David –  sans Permis de Construire, avec pour objectif de faire l’économie des taxes locales. (Taxe locale d’équipement, Taxe du Foncier bâti, Taxe d’Habitation…)

     

    *Il s’agit ainsi de l’« Affaire » Hilaire, David et Karine Grondin / R.P. Victoria, Député-maire de St Denis / P.H. Maccioni, Préfet de la Réunion / R. Doumas, Procureur général / F. Carbonnel, Président du Tribunal administratif –  pour ne citer que les locomotives de  cet audacieux projet, ayant enrôlé par la suite une véritable armada d’acteurs de tous bords…

     

    *Nous avons, ICI, à La Réunion les héros que nous méritons et pour bien comprendre quels sont les « héros » du feuilleton en cause, il nous faut faire un grand retour en arrière :

     

    *Un peu d’histoire vraie : le 30 Septembre 1969, Hilaire Grondin, armé d’un pistolet, tend un guet-apens et abat son épouse au stade de Ste Suzanne ; il rate l’amant de cette dernière. Assassinat et tentative d’assassinat.

     

    *Après emprisonnement, Hilaire Grondin est mis en liberté provisoire le 28 Octobre 1970.

     

    *Comparaissant en Cour d’assises, Hilaire Grondin est acquitté,  le 15 Décembre 1970, sous les applaudissements de la foule. (Pour tous ces éléments, voir le compte-rendu d’audience du « Journal de l’Île » du 16 Décembre 1970, signé « MAD »)

     

    Quelques années après, une femme devient  la concubine du tueur et fait des enfants avec lui ; dont les deux, propriétaires de l’immeuble hors-la-loi collé à ma propriété, dignes de leur papa, capables de TOUT…

     

    *En 1971, mon mari et moi achetons un terrain à bâtir à Bellepierre ; ce qui fait de nous, désormais, les voisins immédiats du Clan Grondin… entraînant pour ma personne et ma famille, violents « dommages collatéraux » et profusion d’« effets secondaires », fruits des plus improbables ramifications  « mafieuses » à la sauce-peï, le tout partiellement  détaillé sur mon blog. 

     

    *Jusqu’à me retrouver, plus de 10 ans après, toujours avec le Clan Grondin, confrontée  à la collusion État-Police-Justice au service d’un tueur de femme et de sa famille, objets de tous les soins de ces pouvoirs putréfiés – dont cette grossière et ridicule histoire de chien jappeur dont j’ai livré le premier volet, publié le 21.09.15 sur « Zinfos974 » sous le titre " Arme par destination"

                                                  Saint Denis le 26 Septembre 2015

     

    (Cet article a été publié sur "Zinfos974" le 26 Septembre 2015. J'ai complété tous les noms en clair.)

     

      

           

                                                                                                                                

     

     

     

     

     

     

     


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    Je ne pouvais pas savoir, alors, avec quoi  ce personnage allait nous étonner :

    *Affaire  de la couronne de la « Miss France », Valérie Bègue, en Décembre 2007. (Découverte de photos honteuses, plus qu’inconvenantes pour l’Église, et remettant en cause ladite couronne.) L’Évêque s’est mis à la tête de la « résistance », prêt à faire descendre le peuple dans la rue, à y faire couler le sang, si la précieuse couronne n’était pas maintenue sur la tête de cette « Miss » si peu convenable… De l’épiscopat fou, fou, fou !

    *Affaire de l’Arast, en Novembre 2009 (Licenciement sec de 1200 agents !) – Durant des mois et des années Gilbert Aubry est resté coi, terré dans son luxueux évêché, dans une totale indifférence face ce drame, touchant des milliers de personnes –  je veux parler des familles des licenciés jetés comme des Kleenex…

    *Affaire des prêtres pédophiles –  trois d’un coup ! – scandale, qui, débuté en Décembre 2009, s’expose des années durant, avec, il y a peu, la brutale exclusion de l’Église, par le Vatican, du Père Jean-Marie Vincent ; ce triste sire, prédateur d’enfants, protégé de l’Évêque Aubry… toujours très content de lui !

     

     

    Je pourrais être intarissable sur l’indignité de l’Évêque Aubry mais j’ai besoin d’en rester là pour l’instant, tant cet individu me répugne. L’Évêque Aubry, capable d’assener à ses « brebis » cette phrase incroyable : «  Mettre le respect de la personne au centre de toutes les préoccupations. » (Journal de l’île du 20 Septembre 2007.) À voir sa pratique, le moins que l’on puisse dire, c’est que cette exigence ne s’imposait pas à lui…

                                               Saint Denis le 06 Septembre 2015


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  • Catholique de naissance, pas dévote et encore moins bigote, j’ai plongé dès 1962 à mon arrivée au pays, dans La Réunion du Préfet Perreau-Pradier et de Monseigneur Guibert. Une très fine équipe, avec laquelle je n’ai pas eu l’avantage d’être trop familière contrairement  à celles d’aujourd’hui : Maccioni/Aubry – Lalande/Aubry –  Marx/Aubry –  Saurin/Aubry…

     

    Par contre, mon travail sur le terrain m’a permis de découvrir les originalités du pays en matière de foi religieuse catholique – faite de bigoterie pour les uns,  de superstition et de peurs pour la multitude (s’y ajoutant la complication de doubles pratiques…), ainsi que leurs effets sur la vie civile. Dont l’étonnant « dos-à-dos » qui gardait serrés les « liens sacrés du mariage » tout en allant construire ailleurs deux nouveaux nids ; hors la diabolique « Régulation des naissances » naissante, avec plein d’enfants adultérins ; certains bénéficiant des Allocations familiales du « mari-marié » et les autres, ceux du « mari-pas-marié », de rien du tout… De quoi amener l’Assistant social (interpelé par cette « injustice ») à conseiller de mettre un peu d’ordre dans cette pagaille en divorçant… quitte à passer pour un suppôt du Diable aux yeux de ses clients scandalisés…

    De même pour les enfants nés hors règles, issus de ces unions, à qui les curés refusaient le baptême…Oui !

     

    Puis est arrivé Gilbert Aubry ! Moi, j’ai connu Gilbert Aubry alors qu’il n’était que le Dauphin, secret espoir du peuple réunionnais. Il nous est arrivé de nous trouver ensemble dans des groupes de travail à orientation sociale. À cette époque, rien ne signalait que le futur Évêque préparait – en douceur – son avènement…  

     

    Lors de la nomination de Gilbert Aubry, en mai 76, j’ai vu la frange évoluée de la population exulter de cet envoi « en-l’air » de La Réunion, apte à éradiquer le « communisme » de Monseigneur Guibert ; ce, grâce à son remplaçant, qui a fini par être désigné comme l’Évêque le « plus à gauche de France » – comprenne qui pourra…

     

    Donc, rien que du bonheur ! Ce grand évènement m’a laissée plutôt indifférente. Sauf qu’il m’a paru bizarre qu’en même temps que l’annonce de sa sainte mission nous apprenions que Gilbert Aubry était AUSSI un poète de talent, « militant de la créolie », jamais révélé auparavant…

     

    C’est la première fois que je me suis interrogé sur la personnalité du nouvel Évêque. Je ne voyais pas le rapport  dans ce mélange de genres ; opportuniste, Gilbert Aubry ??

     

    Mais, lorsque à l’apparition du Sida, l’Évêque Aubry a pris officiellement position en faveur du préservatif, en des termes de grande qualité, j’ai été séduite : nous avions là un Évêque courageux, moderne, humain et social…


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