• (Ce courrier a été publié ce jour 26 Mai 2016 par le journal en ligne Zinfos 974 ; qui n’a pas souhaité y voir figurer les parties signalées en rouge.)

     

    *À ses heures, Dieu peut adopter un petit côté facétieux, oui, oui ! – mais néanmoins vengeur...

     

    (En rappel, il s’agit d’un rendez-vous « sollicité » avec insistance auprès de l’évêque Aubry, en charge du fonctionnement de la Commission « Justice et Paix » - ayant, entre autres missions, celle de lutter contre la corruption. Cet évêque - lui - a choisi d’être complice de la corruption locale et de me laisser violenter par la force brute des pouvoirs locaux, justement parce que - moi -  je la dénonce, cette corruption ; à sa place, depuis plus de 10 ans… (Voir détails sur mon blog : http://corruption974.eklablog.com )

     

    Ainsi, un dimanche soir - c’était le 12 octobre 2008 - dans la rue de Paris quasiment vide, je marchais vers l’évêché tout proche, plongée dans mes pensées. Levant la tête, j’ai cru halluciner : là à deux pas, planté sur le trottoir devant la boîte aux lettres de l’évêché, l’évêque Aubry, en charentaises ! Lui aussi me voit, s’active, fonce vers le portail de l’évêché ; je m’élance en le hélant : « Monsieur Aubry ! » et je l’intercepte dans l’entrée du parc. Il s’arrête, fait face, rétablit un peu de dignité et me tend la main ; que je refuse. Le ton est donné… Mais je laisse la suite à un courrier daté du 20 octobre 2008, faisant sobrement état de cet évènement, faxé à Gilbert Aubry, avec copie à Mgr Vingt-Trois – Conférence des évêques à Paris. :

     

    M. Aubry G. – Evêque de La Réunion

    Saint Denis Le 20.10.08 – Objet : Rencontre fortuite du dimanche 12 octobre 2008 (vers 18h30.Trottoir rue de Paris. Entrée du parc de l’évêché.)

     

    Je tiens à garder souvenir de cette « entrevue » obtenue par grâce spéciale, un an après avoir sollicité de l’évêque un rendez-vous, un secours…

    Dieu m’aime assez pour créer d’opportuns hasards : vous et moi allant l’un vers l’autre, sur le trottoir, devant l’évêché !

    Je ne puis pour l’heure, en ce bref courrier, détailler le contenu de cette demi-heure d’entretien forcé (pour vous…) debout, face à face : les sujets que je vous imposais étaient sensibles pour un homme de Dieu, complice de la corruption… Cet incroyable entretien-vérité où je vous ai surpris –  toute superbe abolie – à vous justifier, à vous défendre…Mal !!

    Vous avez été – fin 2007 – plus qu’impitoyable à mon égard ; jusqu’à la brutalité, jusqu’au mensonge…de Noël !- (Quel contraste avec vos élans de charité pour Valérie Bègue !!)

    Je retiens l’extrême dureté de votre regard contredisant vos plates paroles : lors de cet « échange » vous aviez peur M. Aubry ! De quoi aviez-vous peur ?? – J. Caranta-Pavard

    *Copie à Monseigneur Ving-Trois aux soins du Père Hérouard.

     

    Hors du statut d’idole qui lui est fait, ICI, à La Réunion, Gilbert Aubry a peur de tout ; y compris de l’inoffensive grand’mère de 72 ans que j’étais à l’époque, mais qui s’imposait par le dur discours de vérité et de mise en accusation de l’absolue médiocrité de son épiscopat. Pour accentuer cette mise en accusation, j’ai à un moment donné, durement planté mon index droit sur son auguste poitrine ; je ne l’y ai pas laissé longtemps, tant était haineux son regard - qui me faisait craindre qu’il m’assomme !

     

    Au cours de cette mise au clair, dans ses vaines tentatives pour reprendre la main, Gilbert Aubry, patelin, a voulu jouer au « sachant » : «  Je prierai pour vous »- Un ciglant « surtout pas ! » l’a bloqué net. Enfin - pour répondre à ceux qui préfèrent ne pas savoir ce qui me dresse contre Gilbert Aubry - c’est, bien sûr, sa contribution volontaire à ma démolition – ainsi que dit lors de cette séance mémorable : « Vous savez, Monsieur, que le péché se commet par action et par omission… »  – mais aussi à l’irréparable préjudice causé à La Réunion « d’en bas » en la maintenant, quarante ans durant, dans le plus épais des « fé noirs ».Stérilisées, les graines semées en 89 par Jean-Paul II lors de sa visite à La Réunion, ne germeront pas…

    Pour en finir, Dieu, qui n’a pas quitté la scène des yeux, y a pris un fin plaisir... Sûr !

                                                                                                        Saint Denis le 26 Mai 2016

     

     

     

     


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