• 20-Les médias réunionnais

    La Réunion est un village. Un village où le moindre évènement peut prendre des proportions gigantesques pour peu qu’il soit traité par la presse locale. Un village où presque tout se sait (ou se devine…) mais où « tout » ne se dit pas. Selon le leitmotiv vieux de quelques années de LA Radio FREE-DOM (Radio dite de « la Liberté »…) : « On peut parler de tout mais pas de n’importe quoi. » Le « n’importe quoi » portant sur les sujets strictement tabous, tel celui qui me mobilise : les gros désordres, urbanistiques et annexés, de la construction sans permis de construire, spécifiques à la Réunion, instaurés par la collusion de tous les pouvoirs, sujet brûlant s’il en est…

    Un village, où le classique tam-tam a du mal à rivaliser avec la machine médiatique du pays, faiseuse de rois et escamoteuse de gabegies.

     

    Outre LA Radio FREE-DOM, tous les médias réunionnais, ont parfaitement intégré le principe de l’Omerta ; se gardant bien de libérer les vérités pas bonnes à dire, susceptibles de fâcher certains (un magistrat, par exemple) ou d’en contrarier d’autres (par exemple les élus-peï, grands dispensateurs de « cadeaux » à leurs parents et alliés…)

    Les médias locaux – dans leur ensemble – s’empressent de servir au public réunionnais ce qui lui plait, apte à soulever l’enthousiasme des foules – telle l’extravagante affaire de la couronne de la « Miss » Valérie BÈGUE…Mais aussi les innombrables « Faits Divers » alimentant généreusement l’«émotionnel ». En revanche, l’incurie et la gabegie de nos élus sont traitées de façon plus discrète : quelques- uns des nombreux  scandales mis à jour, créent le « buzz » un moment puis s’éteignent ; jusqu’au prochain…

     

    Ce que le public réunionnais aurait intérêt à connaître, et serait en droit de savoir, est maintenu dans la plus sûre des oubliettes : l’Omerta…

     

    LE PARC MÉDIATIQUE DÉPARTEMENTAL de la Réunion comprend 3 chaînes de T.V. locales, plusieurs dizaines de RADIOS – dont la reine incontestée est LA Radio Free-Dom et sa vocation auto- décrétée de « Radio de la Liberté ». Bien assise sur sa base « multiservices » cette radio est – sournoisement – essentiellement manipulatrice et réductrice de vraie liberté. Quelques  journaux en ligne, aussi, dont « ZINFOS 974 » qui est le SEUL média à m’avoir donné la parole, ICI, à la Réunion.

     

    Enfin, LA PRESSE ÉCRITE, celle qui représente pour moi un intérêt particulier parce qu’elle est celle « qui reste » et qui permet ainsi de ne pas perdre de vue ce qui a été publié ou volontairement « oublié ».

    Par exemple le sujet de la construction illégale à la Réunion…                         

     

    Amie de l’écrit, ignorant, à l’époque, la pratique d’un ordinateur, ce sont les deux principaux journaux – le JIR et le QUOTIDIEN – qui, depuis 2006 et des années durant, ont été « sollicités », harcelés, puis systématiquement informés du déroulement de l’affaire Hilaire GRONDIN/René-Paul VICTORIA/Francis CARBONNEL/Gilbert ANNETTE/Pierre-Henri MACCIONI/François MUGUET/Raymond DOUMAS/ etc…, etc…

     

                                                 ***

     

    *UN JOURNAL, UN QUOTIDIEN, c'est-à-dire ?

    ** C’est, d’abord une entreprise commerciale, avec un patron et des intérêts à servir. (Les deux journaux en question ont, l’un et l’autre, été contraints,  ces dernières années, à une importante baisse de leur tirage ; l’idée d’une fusion des deux titres a même été envisagée ; ce qui révèle le côté fragile de ces entreprises ; et ce qu’elles peuvent choisir de faire pour rester financièrement « à flot ».)

    **Un journal est sous la responsabilité d’un Directeur de la Publication, chargé de veiller à ce que son journal ne commette pas le délit de diffamation ; mais aussi de prendre de prudentes distances avec un éventuel « diffamateur » ; moi, en cette occurrence…

    **Reste que cette entreprise est majoritairement composée de journalistes dont un Rédacteur en Chef, animateur de l’équipe et gendarme patenté du respect de la « ligne éditoriale » du journal.

    **Reste aussi que le métier de journaliste est « soumis » à des règles déontologiques, faites de droits et de devoirs, (V. Charte de MUNICH) débouchant sur une soi-disant « Liberté de la Presse » ; qui ne concordent pas forcément avec le mode de gestion d’une entreprise.

    **Et c’est là que l’on découvre qu’éthique et profit ne font décidément pas bon ménage !

                                       

    À NOTER : Dans un premier volet je souhaite mettre en évidence le rôle des responsables de la publication, ainsi que celui des Rédacteurs en Chef, dans le traitement de l’affaire de la construction illégale à la Réunion et – bien entendu – le « traitement » qui m’a été réservé pour en être la plus redoutable des « lanceuses d’alerte »…

                     Suivront le rôle et le comportement des journalistes de base s’étant « approchés » de moi dans ladite « affaire »

    St DENIS le 31.01.2013.

     

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