• 25-La Justice française

    Pour introduire le sujet de la Justice-Peï, il me faut passer par son socle, la Justice française.

    Il suffit d’aller sur Google, de taper sur « Justice française-critiques » pour trouver de quoi se sustenter. Mais, pour malmenée qu’elle soit, la Justice française garde bonne conscience et – selon elle – tout son crédit auprès de ses « clients » ; jugez-en : « L’autorité judiciaire tient sa légitimité de la Constitution. Cette légitimité est confortée par la confiance que lui accordent les citoyens »(Sic) -  C’est le Conseil supérieur de la magistrature qui nous le dit… 

    Allons voir cela de plus près : ainsi, qui en pays de France parmi ces millions de justiciables, qui a lu ou même simplement connu l’existence du petit livre jaune laborieusement pondu par le Conseil supérieur de la magistrature et publié en 2010 sous le titre : « Recueil des obligations déontologiques des magistrats » ? Qui ??

    La sortie de ce document s’est voulue discrète, peu médiatisée. Il est pourtant le fruit d’une injonction légale à l’adresse du C.M.S. – (Loi organique N°94-100 du 05 février 1994 sur laquelle se sont greffés l’article 20-2 de la loi organique N°2010-30 du 22 juillet 2010 après l’article 18 de la loi organique N°2007-287 du 05 mars 2007, le tout disant, enfin en clair, que le Conseil supérieur de la magistrature « élabore et rend public un recueil des obligations déontologiques des magistrats. » - j’espère que comme moi vous avez pu absorber sans mal ce salmigondis…)

     Ce livre est l’œuvre d’imposteurs patentés, s’adonnant à un  écœurant  angélisme ; diffusé gracieusement à tous les foyers français il aurait pu au moins susciter l’intérêt, car étant chacun de nous « justiciable » d’emblée, qui peut encore croire qu’il n’aura jamais à fréquenter cette douteuse corporation ?

    Je voudrais donc inciter  les « justiciables » internautes à aller à la rencontre du Petit Livre Jaune (On le trouve sur internet.) Rien que pour avoir une idée de ce que la quinzaine de membres du C.S.M. ont mis trois ans à nous concocter : il peut être utile de savoir ce qu’ils cherchent à nous faire croire…et pourquoi. (Je préviens, ils ont mis, se rapportant à leur gagne-pain, plein de gros mots : indépendance, intégrité, probité, impartialité, confiance, délicatesse (!),  honnêteté, honneur, et j’en passe. C’est si beau qu’ils doivent y croire, eux !! – Gardons-nous d’en faire autant ! 

    Tant qu’à investir un peu de temps à mieux connaître ceux qui nous jugent, allons visiter leur cuisine. Préparons-nous à affronter ce qu’ils ont voulu nous faire gober : La loi du 22 juillet 2010,  touchant à la « discipline » des magistrats, annonce une « innovation »de la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008,  laquelle nous autorise à nous plaindre si nous ne sommes pas contents des « services » d’un magistrat…(Ils commencent par qualifier la plainte de « réclamation » comme pour un yaourt avarié – c’est le terme employé par le conseiller d’état Durand-Viel, lorsque j’ai voulu me plaindre de la forfaiture de Francis Carbonnel, alors Président du Tribunal administratif, s’étant vendu en 2007 pour sauver le Député-maire Victoria dans l’ « Affaire » du tueur Hilaire Grondin…)

    Pour commencer, je vous recommande de faire une recherche sur les conditions requises pour présenter cette supplique à l’équipe du C.S.M., ça vaut vraiment le détour ! 

    Tout ça pour arriver à ce que nombre de « justiciables » « naïfs » ont cru à cette plaisanterie et sont allés « réclamer ». En 2011, 421 plaintes ont été adressées au Conseil supérieur de la magistrature ; la divine instance en a retenu – cramponnez-vous !! – UNE !!, oui !, UNE « réclamation » laquelle sera encore soumise au « jugement » de la bande des seize qui décideront si oui ou non une « réprimande » (Sic !) sera appliquée au mis en cause… Commente qui veut !  

    (Pour ceux qui comme moi ont des raisons de s’intéresser à la Justice française, je suggère la lecture édifiante de ces auteurs : Éric de Montgolfier, Éva Joly, Sophie Coignard, Gilbert Collard, Xavier Bébin, Samuel Corto,…ou de minables et néanmoins terribles réalités dépassent les pires fictions.

                                                                                             Saint Denis le 10 Avril 2014  

     La Justice française :

     

       

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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